Prix du patrimoine de l’ICA

Kit a entrepris son parcours auprès de l’ICA en 1967, lorsqu’il a obtenu son titre de Fellow. Comme cela était souvent le cas à l’époque, il a occupé son premier poste bénévole au sein de la Commission des jeunes actuaires, qu’il a saisi comme une occasion de contribuer à la profession, ce qui lui tenait à cœur.

À mesure qu’il a acquis de l’expérience, il a occupé des postes comportant de plus en plus de responsabilités. Il a développé ses habiletés de négociateur et d’orateur, qu’il a mises à profit pour planifier et animer l’assemblée annuelle de l’ICA, dont le conférencier d’honneur était Don Ferguson, membre de la Royal Canadian Air Farce, et pour diriger la commission chargée d’organiser l’assemblée du 25e anniversaire de l’ICA, dont le conférencier d’honneur était David Suzuki.

Kit a aussi siégé à la présidence de l’ICA. Pendant son mandat, il a soutenu des initiatives visant à assurer la vigueur de la profession en faisant la promotion du rôle des actuaires avec beaucoup d’enthousiasme et de fierté. Il a prêché par l’exemple en soulignant que le bénévolat doit être un plaisir et une occasion de développer la camaraderie. À titre d’exemple, il a participé à un concours de culture de citrouilles organisé par le Conseil d’administration de l’ICA, qu’il a remporté grâce à une citrouille gigantesque de quelque 166 livres!

Il est intéressant de parler du côté plus léger des réalisations de Kit, mais il ne faut pas oublier de souligner son impact sur la qualité de vie des personnes aînées du Canada. Avec la même énergie qu’il a déployée pour escalader le Denali en Alaska (auparavant connu sous le nom de mont McKinley), Kit a dirigé deux groupes de travail dont les activités étaient axées sur l’avenir du RPC/RRQ. Lui et les membres de ces groupes ont pris part à de nombreuses réunions et négociations, notamment à des présentations devant un comité parlementaire, afin de formuler des recommandations visant à améliorer la viabilité à long terme des programmes de retraite, dont bon nombre ont été adoptées.

Dave a obtenu son titre de FICA en 1979, peu après l’obtention de son diplôme à l’Université de Waterloo. Pendant toute sa carrière, il a travaillé au sein d’une entreprise financière internationale de taille moyenne, où il a eu l’occasion de progresser en relevant les défis associés à diverses fonctions, dont celle de responsable des produits à l’échelle mondiale.

Comme c’est le cas de la plupart des parcours bénévoles, celui de Dave est singulier. En seulement 26 ans, il a accompli 32 mandats auprès de l’ICA. Pour le tiers de ceux-ci, il occupait des postes de direction. Au cours de ses divers mandats, Dave s’est acquis la réputation de chercher à s’adjoindre les les meilleurs et les plus brillants, n’hésitant jamais à contacter une nouvelle personne pour discuter d’une occasion.

Fervent adepte de la méthode qui consiste à fixer des objectifs et à élaborer un plan et à accepter des projets difficiles, Dave a relevé de nombreux défis au sein de l’ICA. À titre de président de la Direction de la recherche, auparavant la Commission de la recherche, il a trouvé des possibilités d’accroître l’efficacité de la coordination des projets de recherche, ce qui a eu pour effet d’augmenter considérablement la productivité des activités de l’ICA à ce chapitre. Pendant son mandat à la présidence de l’ICA, il a négocié avec la Society of Actuaries une entente sur l’éducation visant à garantir que les besoins des actuaires canadiens soient satisfaits. L’année suivante, Dave a accepté de présider la Commission directrice de la gestion de la relation client, une entreprise colossale visant l’intégration d’une nouvelle technologie dans les systèmes de gestion des membres de l’ICA.

Bien que sa carrière et son engagement bénévole lui aient donné des occasions de développer son réseau d’amis et de collègues, Dave soutient toujours qu’il faut accorder la priorité à la famille. Il est un mari, un père et un grand-père très fier, et il prend plaisir aux expériences familiales comme les voyages, les moments passés ensemble dans son condo de Huntsville et les réunions autour de délicieux repas.

Depuis l’obtention de son titre de FICA en 1992, Jacques est une force inépuisable. Il a accompli plus de 30 mandats bénévoles au sein de l’ICA et a la réputation d’avancer dans la vie avec une fougue contagieuse. Que ce soit lorsqu’il parle de son amour pour les Canadiens de Montréal et les Argonauts de Toronto, de sa fierté pour ses racines limouloises, des réussites de son épouse Theresa et de leurs trois enfants ou des nombreux avantages associés à sa profession, son discours vient du cœur.

Jacques a participé à presque tous les volets d’activités de l’ICA, notamment l’éducation, les affaires internationales, les conseils, la gouvernance, les affaires publiques et la surveillance de la profession. Il a dirigé des initiatives de premier plan telles que l’ancien Groupe d’experts sur les énoncés publics et, en 2015, il a été président de l’ICA. Cette année-là, il a également marqué le 50e anniversaire de l’ICA en ouvrant le congrès annuel avec son célèbre discours « Je suis un actuaire canadien », qui est toujours visionné sur YouTube à ce jour.

Homme de cœur, prêt à transmettre humblement ses connaissances et son savoir-faire, Jacques ne refuse jamais une occasion de favoriser la croissance professionnelle et de promouvoir la valeur de l’apprentissage réciproque. Il saisit également les occasions de souligner les réalisations de ceux et celles qui l’entourent grâce à de petits actes de gentillesse et de plus grandes démonstrations. Le rafraîchissement qu’il a apporté au Prix du président en 2016 en rendant hommage à cinq membres de l’ICA ayant contribué à des réalisations exceptionnelles dans le domaine actuariel en est un excellent exemple.

Jacques a incarné la vision de l’ICA relative à la sécurité financière pour toute la population canadienne en s’adressant directement au public dans le cadre de programmes d’information, communiquant les répercussions de l’âge de la retraite sur les revenus des régimes de retraite canadiens. Il continue à promouvoir notre vision en prenant part aux activités de surveillance de la profession et à l’élaboration de normes, ainsi qu’en présidant le Groupe de candidats à un tribunal.

James (Jim) Brierley est bénévole au sein de l’ICA depuis les toutes premières années de sa carrière d’actuaire, qu’il a passée entièrement à la Munich Re, où il a gravi les échelons, du statut d’étudiant en actuariat à celui de président des opérations canadiennes et caribéennes et de président du conseil d’administration de la filiale américaine.

Tôt dans sa carrière, l’employeur de Jim l’a incité à profiter de ses fonctions bénévoles pour développer des relations avec de futurs décideurs. C’est en entrant à la Commission des jeunes actuaires qu’il a d’abord pris part aux travaux de l’ICA. Cette expérience a fait naître chez lui une passion et un intérêt durable à soutenir la profession.

Pendant ses 31 ans d’engagement bénévole à l’ICA, Jim s’est taillé une réputation d’acteur du changement. Il a exercé une influence sur les exigences relatives aux rapports sur le passif pour les actuaires du Canada et a milité en faveur de l’élargissement et de la valorisation du rôle des actuaires. Il a aussi représenté l’ICA dans le cadre des pourparlers relatifs à l’ALENA en abordant la capacité des actuaires d’exercer leur profession dans d’autres pays de l’ALENA. C’est dans le cadre de ces discussions qu’il a eu l’occasion unique, à titre d’invité du gouvernement mexicain, de visiter Chichén Itzá et de se renseigner au sujet du site auprès de l’archéologue en chef passionné.

Outre les progrès qu’il a réalisés au chapitre de l’amélioration des rapports financiers, Jim a mis à profit son influence en tant que président de l’ICA pour convaincre le surintendant des assurances d’accepter les principes comptables généralement reconnus canadiens aux fins des rapports exigés par la loi, ce qui a permis aux actuaires d’éviter d’avoir à expliquer la raison d’être des deux valeurs différentes représentant le passif actuariel.

Qu’il s’agisse de la famille, du travail, du bénévolat ou du golf, il s’investit entièrement et noue des amitiés précieuses en cours de route.

Actuaire-conseil accomplie, Nancy Yake a consacré environ 30 ans à la profession actuarielle. Bien que la plus grande partie de sa carrière ait été axée sur les régimes de retraite, elle a aussi aimé travailler dans le domaine de l’indemnisation des accidentés du travail et des régimes d’avantages sociaux postérieurs à l’emploi.

Peu après l’obtention de son titre de Fellow de l’ICA, Nancy a accepté d’intégrer la Commission des rapports financiers des régimes de retraite, ce qu’elle voyait comme une occasion d’apporter son point de vue et d’exercer une influence sur les résultats du travail de la commission. Peu de temps après, on l’a invitée à prendre part aux activités de la Commission des élections de l’ICA, puis à celles de la Commission sur les droits de la personne, de la Commission d’indemnisation des accidents du travail et la liste continue de s’allonger.

Son expérience de bénévolat diversifiée témoigne de l’ouverture d’esprit et l’énergie positive que Nancy apporte à tout ce qu’elle touche. Elle est réputée pour son habileté à trouver l’équilibre entre le partage et l’écoute des idées, ainsi que pour son intérêt sincère à l’égard d’un large éventail de points de vue. Ces habiletés en matière de leadership faisaient d’elle la personne toute désignée pour assumer la présidence d’une commission chargée de remanier les normes de pratique relatives à l’expertise devant les tribunaux, même si cela ne relevait pas directement de son domaine de pratique. Ces qualités, alliées à sa capacité à prendre du recul et à faire la part des choses, lui ont également permis de bien réussir dans ses fonctions à titre de membre du Groupe de candidats à un tribunal.

Probablement inconsciemment, Nancy est une pionnière. L’année de son premier mandat, elle était au nombre des 25 femmes bénévoles de l’ICA, soit une très faible proportion. Au fur et à mesure de sa progression professionnelle, elle est devenue une mentore pour les femmes intégrant le domaine de l’actuariat et leur a servi de modèle. Il est tout à fait approprié que Nancy soit la première femme à être ajoutée à l’arbre du patrimoine de l’ICA.