Cet article a été publié initialement dans l'(e)Bulletin de l’ICA.
par Sandra Caya
Nous avons récemment célébré le lancement du plus récent énoncé public de niveau 2 de l’Institut intitulé Il est temps d’agir : Faire face aux risques des changements climatiques.
Cet énoncé a été élaboré par les membres de la Commission sur les changements climatiques et la viabilité, qui ont mis au service du projet leur passion, leur expertise ainsi que des recherches détaillées. Depuis sa publication, l’énoncé a suscité plusieurs réactions positives chez les médias et les parties intéressées. On a enregistré plus de 800 téléchargements de l’énoncé et du résumé, plus de 1 000 accès aux pages Web, 200 écoutes des épisodes balados, 7 383 impressions et 216 interactions avec le contenu dans les médias sociaux et un lectorat potentiel de près de 13 millions pour notre couverture dans les médias.
Nous avons aussi suscité d’excellentes réactions chez des intervenants du gouvernement et de l’industrie, qui ont communiqué avec nous pour discuter plus à fond de la question. L’Institut a également établi de nouveaux liens, notamment avec les Nations Unies et avec certains représentants des Premières Nations du Canada. Plus important encore, l’énoncé ajoute à la base de connaissances de l’Institut une nouvelle pièce importante à laquelle pourront faire appel tous les membres, ainsi que le public.
Un contexte de changement climatique
Il y a environ quatre ans, alors que l’énoncé n’était qu’une vague idée, l’univers climatique mondial était bien différent. L’encre de l’Accord de Paris était à peine sèche, les objectifs nationaux de carboneutralité (en anglais) n’existaient pas et le mouvement #GrèvePourLeClimat était à des années de se mettre en branle. Bien qu’une certaine réflexion au sujet des risques associés aux changements climatiques avait été amorcée au sein de l’Institut, aucune voie à suivre n’avait été établie pour que les actuaires canadiens contribuent à la vaste conversation sur cette question.
Depuis ce temps, des centaines d’entités et d’organisations des domaines actuariel et financier ont fait un pas en avant au moyen d’énoncés, de directives et de recherches. Ce contexte a joué un rôle essentiel dans le façonnement de la position de l’Institut et nous a permis de joindre notre voix à celle de tant d’autres.
Les énoncés publics pour les actuaires
Voilà exactement la force motrice qui entraîne l’élaboration d’un énoncé public de niveau 2 : nous voulons trouver un sujet à l’égard duquel les actuaires peuvent apporter une contribution utile et examinons la façon dont cela se traduit pour la profession. L’énoncé conçu par la suite vise à interpeller les gouvernements et les dirigeants, et à promouvoir des conseils mesurés et percutants favorisant chez eux la prise de décisions plus éclairées.
Dans son rôle de défense des intérêts, l’Institut vise la communication d’idées et de recommandations dans une optique d’intérêt public; l’Institut n’agit pas tel un lobbyiste qui « prêche pour sa paroisse » à l’égard d’une législation précise et dans son propre intérêt. Voici un article très intéressant qui fait la distinction entre le lobbying et la défense des intérêts (en anglais).
Diligent, stable et digne de confiance
La diligence, la stabilité et la crédibilité de la profession actuarielle canadienne sont bien connues de nos partenaires, employeurs, clients et collègues. En travaillant à exercer une influence en matière de politique publique, en nous tournant vers les médias de façon proactive pour contrer la désinformation et en veillant à faire connaître l’histoire, les réussites et la personnalité des actuaires canadiens, nous renforçons cette voix et assurons une meilleure reconnaissance de celle-ci dans les décisions en matière politique, économique et sociale.
Sandra Caya est la directrice, communications et affaires publiques, à l’Institut canadien des actuaires.