Cet article a été publié initialement dans l'(e)Bulletin de l’ICA.
par Marc Tardif, FICA
Pour la plupart d’entre nous, la fin de l’été marque le retour à la routine. Pour ma part, j’entame déjà mon troisième mois à la présidence de l’ICA et l’année s’annonce particulièrement stimulante. Je suis ravi que notre Conseil d’administration reflète, sur le plan démographique, la composition de notre effectif. Bien qu’il soit impossible d’atteindre une représentation parfaite, grâce à la nomination de membres représentant les jeunes Fellows et les associés, nous nous en approchons. Nous travaillons également à l’élaboration d’un nouveau plan stratégique triennal. J’aurai le plaisir de vous en parler davantage au cours des prochains mois.
À la mi-juillet, lors d’une entrevue accordée à François Cloutier dans le cadre de notre série de balados Voir au-delà du risque, j’ai eu la chance de vous parler de mes priorités pour la prochaine année :
- Sensibiliser les étudiants au soutien que leur apporte leur Institut;
- Promouvoir et faciliter l’implication bénévole;
- Accroître les possibilités d’emploi pour nos membres au Canada et à l’étranger.
J’ai l’impression que nous sommes sur la bonne voie. Je vous laisse en juger.
L’occasion d’échanger avec les futurs actuaires
Le 20 août, je me suis rendu à la Steam Whistle Gallery, une brasserie dans le quartier de la distillerie à Toronto, pour notre soirée de réseautage avec les membres de l’Association nationale des étudiants en actuariat (ANÉA). L’atmosphère de cet événement est conviviale et donc idéale pour jaser avec les futurs actuaires. J’ai particulièrement apprécié mes discussions avec trois jeunes qui s’orientaient vers des domaines de pratique différents et qui s’interrogeaient quant aux gestes à poser pour bien orienter leur carrière. Je vous assure que le dynamisme de l’ANÉA et de ses membres est toujours aussi contagieux.
Engagement bénévole : promouvoir la culture financière auprès des élèves du primaire
En matière d’engagement bénévole, nous travaillons présentement à mettre sur pied des mandats plus courts, centrés sur des projets très précis et donc qui tirent pleinement profit des compétences de nos bénévoles. De concert avec Sue Alcott, la gestionnaire des services aux bénévoles, nous avons l’idée de rendre le bénévolat plus attrayant et valorisant. Par exemple, la Fondation actuarielle du Canada est à la recherche de bénévoles pour promouvoir les connaissances financières et l’entreprenariat auprès des élèves du primaire partout au pays. Il s’agit d’une occasion stimulante de faire connaître la profession et d’y contribuer bénévolement.
La voix des actuaires canadiens ici et à l’étranger
Nous sommes à quelques semaines de diffuser notre énoncé public sur les risques financiers attribuables aux changements climatiques. Puisqu’il s’agit d’un énoncé public de niveau 2, avant d’être diffusé, cet énoncé a requis un processus de consultation exhaustif auprès des membres et nécessitera la ratification par le Conseil d’administration lors de sa réunion de septembre.
Vous avez été nombreux à nous faire part de vos commentaires éclairants sur cet enjeu important. Je vous en remercie. Je tiens aussi à remercier les membres du groupe de travail chargé du dossier qui ont rigoureusement passé en revue vos analyses. Je suis d’avis que ces énoncés ont des répercussions positives à plusieurs niveaux. Outre le fait qu’ils permettent à la profession de prendre la parole sur des enjeux d’intérêt public, ils sont une bonne occasion de faire connaître la profession à plus grande échelle et de montrer que les actuaires peuvent appliquer leurs connaissances et leurs habiletés à des domaines moins traditionnels. Les actuaires ont un rôle à jouer dans ce débat : nous espérons que le public le constatera.
Changements à l’Association actuarielle internationale
À l’échelle internationale, comme vous le savez peut-être, l’American Academy of Actuaries s’est récemment retirée de l’Association actuarielle internationale (AAI). Bien que l’ICA respecte cette décision, nous sommes d’avis que notre appui à l’AAI a des retombées positives pour nos membres et qu’il s’inscrit dans le cadre de notre stratégie internationale. L’un de nos membres, Dave Pelletier, siège d’ailleurs au groupe de travail formé pour étudier le projet de réorganisation de l’AAI. C’est signe que notre perspective y est valorisée.
Pour boucler cette mise à jour, je tiens à vous réitérer mon message : il est primordial pour moi que les actuaires canadiens se sentent chez eux à l’Institut. L’équipe du siège social, que j’ai rencontrée lors de ma visite en juin, est sur la même longueur d’onde. Nous voulons que vous vous sentiez engagé auprès de l’Institut et que vous y trouviez des défis et des occasions à votre hauteur. Si vous avez de la rétroaction, le personnel de l’ICA et moi-même sommes à votre écoute. Si ce n’est pas déjà fait, je vous invite également à me rejoindre sur LinkedIn.
Marc Tardif, FICA, est le président de l’Institut canadien des actuaires.