Les élections 2019 pour le Conseil d’administration sont en cours et l’ICA est de nouveau à la recherche de professionnels enthousiastes et compétents disposés à siéger au Conseil d’administration. Vous songez à vous présenter? Afin de vous aider à déterminer si cela vous convient, nous avons demandé à des membres actuels et à d’anciens membres du Conseil d’administration de nous parler de ce que cela représente pour eux et pour la profession. La date butoir pour poser votre candidature est le 1er avril.
Le pourquoi
Que l’on soit motivé par une volonté de façonner la profession actuarielle au Canada, d’établir des liens avec ses pairs ou d’établir des bases pour les futurs actuaires, un poste au sein du Conseil d’administration de l’ICA offre une occasion d’atteindre ses objectifs professionnels dans un contexte de collaboration stimulant.
Benoit Miclette, membre du Conseil d’administration et président de la Direction du développement de la pratique, quant à lui, est motivé par l’occasion de faire partie de quelque chose de plus grand.
« Le fait de jouer un rôle dans la transformation de la structure de gouvernance de l’ICA m’a donné l’occasion de réfléchir aux besoins des actuaires et au rôle de la profession », dit-il.
Marc Tardif, président désigné, affirme que le contact avec de jeunes actuaires l’a inspiré. « Jusqu’ici, c’est ma présentation devant l’Association nationale des étudiants en actuariat (ANÉA) qui a été mon expérience la plus mémorable », dit-il, « le fait de voir tous ces aspirants actuaires et de me dire que nous devons tous jouer un rôle pour faire en sorte qu’ils obtiennent des possibilités d’emploi intéressantes. »
Pour Dave Dickson, ancien président, la présence internationale active de l’Institut était importante. « Ma fonction de président m’a mis en contact avec plusieurs autres organismes actuariels et m’a permis de faire la connaissance de bon nombre d’actuaires de partout dans le monde et de travailler avec eux », dit-il.
Le comment
Siéger bénévolement au Conseil d’administration nécessite du temps, de l’expertise et de l’efficacité. Les actuaires sont des gens occupés et la perspective de trouver le temps d’assumer davantage de responsabilités peut faire peur. Toutefois, pour ces membres du Conseil d’administration, il s’est avéré facile de prioriser le bénévolat.
« Dès que l’on a établi ses motifs pour faire du bénévolat, il devient aisé de trouver de la place dans son horaire », soutient M. Miclette. « En général, travailler activement à titre de bénévole, et plus précisément au sein du Conseil d’administration, offre une occasion de plus d’exercer sa réflexion stratégique et collaborative. »
Fei Xie, membre du Conseil d’administration, abonde dans le même sens. « Bien qu’il s’agisse de bénévolat, j’y vois davantage une occasion d’apprendre auprès de leaders de la profession et de l’industrie et de découvrir de nouveaux domaines et de nouvelles initiatives », affirme-t-elle. « Il est important d’apprendre, à la fois pour faire avancer sa carrière et pour se perfectionner sur le plan professionnel. En prime, on y gagne un réseau plus étoffé. »
Le qui
Nous valorisons la diversité et nous voulons que les membres se sentent représentés à chaque échelon de l’ICA. Tous les membres devraient se sentir habilités à se présenter aux élections, à contribuer toute la diversité de leur bagage, de leurs connaissances et de leurs points de vue. Renée Couture, membre du Conseil d’administration, explique que « chacun a quelque chose à offrir et personne ne devrait avoir l’impression de ne pas être à la hauteur ou se sentir intimidé. »
« La diversité, à plusieurs égards, est la base même d’une bonne prise de décisions », soutient Sharon Giffen, présidente sortante. « La mobilisation nécessite que l’opinion de tous nos membres soit entendue et respectée; en particulier à l’échelon du président désigné, cela fait en sorte que la direction publique de la profession incarne les valeurs des membres. »
John Dark, président, partage ce sentiment. « Les opinions de toute la profession doivent être exprimées et avoir une chance d’influencer les choses », ajoute-t-il. « Les caractéristiques démographiques propres à notre profession sont bien différentes de ce qu’elles étaient à mes débuts. Notre profession s’en porte mieux et notre équipe de direction devrait en être représentative. »
Remarque particulière concernant le poste de président désigné
La fonction de président désigné requiert un engagement appréciable sur le plan du temps. Si bon nombre d’anciens présidents étaient en semi-retraite ou à la retraite lorsqu’ils ont accédé à ces fonctions, plusieurs assumaient en parallèle un travail à temps plein et jouissaient de mesures d’adaptation accordées par leur employeur.
Jacques Tremblay, président en 2014-2015, était l’un de ces travailleurs à temps plein qui a réussi à se tenir au fait des affaires de l’ICA en y consacrant une journée par week-end. « Vous connaissez l’expression : si vous voulez qu’une chose se fasse, confiez-la à quelqu’un qui est occupé! », a-t-il dit dans un article publié dans le numéro de février 2017 de l’(e)Bulletin. « En réalité, il est possible de gérer un tel engagement. J’ai profité d’un excellent soutien de la part de Michel Simard, notre directeur général, et de tout le personnel de l’ICA. Mes collègues de travail m’ont également beaucoup appuyé. »
Cette année, misez sur une occasion qui vous offrira la possibilité de vous épanouir sur le plan personnel, de vous accomplir sur le plan professionnel et d’exercer une influence pour faire avancer les choses. Envisagez de vous porter candidat aux élections. L’ICA veut vous avoir!