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Trois femmes et plusieurs autres à venir : Célébrons la Journée internationale des femmes

Le 8 mars, soit la Journée internationale des femmes, offre une occasion annuelle de célébrer l’excellence des femmes et des filles dans le monde entier.

Cette année, l’Institut exprime son soutien en participant à la campagne #ChooseToChallenge (choisir de défier) tout en rendant hommage aux femmes de la profession actuarielle qui, par leur représentation et leurs réalisations, ont ouvert la voie au changement.

Depuis sa fondation en 1965, l’ICA n’a élu que trois femmes à sa présidence. On ne peut célébrer cette journée sans souligner le mérite de chacune d’elles. Leur exemple est inspirant et permet d’espérer un présent et un avenir qui favorise l’égalité et accueille les différences.

2010–2011

En 2010, l’ICA a élu Micheline Dionne à la présidence de son Conseil d’administration. Elle était la toute première femme à occuper ce poste.

« C’est un très grand honneur d’avoir été la première femme à présider le Conseil d’administration de l’ICA. Je m’estime chanceuse d’avoir toujours été jugée au mérite et non pas en fonction de mon identité au sein de l’Institut. Donc lorsque l’occasion s’est présentée, c’est sans hésiter que je l’ai saisie. »

Micheline Dionne, présidente de l’ICA en 2010-2011

Il est facile de conclure que cette faible représentation féminine n’est qu’un symptôme de l’inégalité systémique des sexes dans notre société. Mais Micheline voit les choses autrement. « Les gens peuvent croire que c’est dû au fait d’un environnement discriminatoire. Mais je ne crois pas que c’était le cas. Je ne peux vous dire le nombre d’hommes et de femmes qui étaient heureux de ma candidature à la présidence et qui l’appuyaient. »

Aujourd’hui, l’Institut compte 5 947 membres, dont 37 % de femmes. Si peu de femmes ont occupé la présidence, ce n’est pas par manque de talent. Malgré son expérience positive, Micheline reconnaît que certaines personnes peuvent avoir des réserves à occuper un rôle de direction, admettant que « la perspective d’occuper le premier plan peut être effrayante. Cela peut faire de vous une cible facile. Mais si les choses peuvent parfois se corser, on en retire néanmoins une croissance professionnelle et personnelle incommensurable. »

2017–2018

Bien que le Conseil d’administration ait réalisé des progrès importants pour atteindre un équilibre, il n’en demeure pas moins qu’il lui a fallu 45 ans avant d’élire sa première présidente, six années encore pour élire la deuxième, et trois autres pour la troisième. « Il s’agit d’un progrès notable, mais il faudra maintenir les efforts jusqu’à ce que l’on n’ait plus besoin de souligner le fait que le siège de la présidence est occupé par une femme », affirme Sharon Giffen, présidente de l’ICA en 2017-2018.

Sharon Giffen, présidente de l’ICA en 2017-2018

Pour Sharon, la question de la représentation ne se résume pas uniquement à l’équité entre les genres, mais aussi à l’équité entre les modes de pensée.

« Les préjugés. Nous en avons tous », explique-t-elle. « Ils peuvent en fait être très utiles dans la vie courante, mais peuvent parfois constituer des obstacles à l’atteinte de résultats optimaux. Pour faire véritablement preuve d’inclusivité, il faut comprendre ses propres préjugés et ne pas en tenir compte, ce qui n’est pas du tout chose facile. »

Comment cela affecte-t-il l’ICA et les plus grandes institutions en ce qui concerne l’égalité des genres? Prenons l’exemple du Conseil d’administration élu. Il est soumis aux mêmes facteurs qui influent sur la prise de décision que tout le reste. Il est donc très avantageux pour lui d’avoir accès à la plus grande diversité possible.

Sharon croit fermement que la diversité, dans toutes ses dimensions, est la pierre angulaire d’une prise de décision judicieuse. « La mobilisation nécessite que l’opinion de tous les membres, y compris celle des femmes, soit entendue et respectée. Cela est d’autant plus important à l’échelon présidentiel afin que le représentant public de la profession incarne en tout temps les valeurs des membres. »

2021–2022

Jacqueline Friedland, présidente désignée de l’ICA

Jacqueline Friedland est la troisième à rejoindre les rangs des femmes à la tête de l’ICA.

Fervente défenseuse de l’équité, par sa présence, Jacqueline renforce les valeurs d’intégrité et d’objectivité de l’ICA. Elle assume avec vigueur la présidence du groupe de travail de l’ICA sur la diversité et l’inclusion et tient avec avidité la barre du changement.

Bien que l’ICA ait souligné le 8 mars par le passé, la conviction de Jacqueline à l’égard de la promotion de la diversité et de l’inclusion sur tous les plans a favorisé une meilleure sensibilisation en ce qui concerne cette journée.

« La Journée internationale des femmes est une occasion de constater nos réalisations en tant que femmes, mais aussi de reconnaître les défis qu’il reste encore à relever », souligne Jacqueline. « En tant qu’organisation et en tant que professionnels, nous promettons de faire en sorte d’améliorer la vie de tous les Canadiens. Aussi, il nous incombe non seulement de souligner cette journée, mais de faire chaque jour la promotion de l’égalité, tant au sein de la profession qu’à l’extérieur de celle-ci. »

« La Journée internationale des femmes est une occasion de constater nos réalisations en tant que femmes, mais aussi de reconnaître les défis qu’il reste encore à relever. »

Jacqueline Friedland, présidente désignée de l’ICA

C’est à cette fin que l’Institut a invité les femmes occupant des postes de direction en actuariat partout dans le monde à se joindre à la campagne #Choosetochallenge en 2021. Ce mouvement en ligne, dans le cadre duquel on invite les participants à exprimer leur solidarité en se photographiant la main levée, dénonce les inégalités et les préjugés fondés sur le sexe. Pris individuellement, ce geste peut sembler insignifiant, mais collectivement, il rappelle de manière frappante que du défi naît le changement.

Suivez les publications de l’ICA sur LinkedIn, Twitter et Facebook et participez à la campagne #ChooseToChallenge en affichant, le 8 mars, votre propre photo sur votre page et en prenant soin d’identifier l’ICA.

L’avenir

Plus on approchera de l’équilibre, moins il y aura pour les femmes d’occasions d’être parmi les « premières ». Il s’agira d’un signe prometteur des progrès réalisés. Chacun et chacune de nos présidents et présidentes occupe sa fonction avec fierté.

« Oui, à l’occasion, il y a de légers conflits à résoudre, et parfois, de plus importants. Mais ce n’est pas ce que je retiens de mon mandat », conclut Micheline. « J’en retiens plutôt les progrès que nous avons réalisés ensemble et l’espoir d’avoir fait germer dans l’esprit de quelques femmes que tout est possible. »

Vaincre les préjugés inconscients concerne la diversité dans son ensemble et non pas seulement en ce qui concerne le sexe. Dans le cas de l’Institut, on pourra réaliser des progrès en portant un regard critique sur notre diversité et reconnaissant avec honnêteté nos réussites et nos échecs à cet égard. Il conviendra ensuite de fouiller plus loin pour comprendre les obstacles. Il est difficile d’admettre et d’aborder les questions délicates, mais d’ici à ce que nous le puissions, l’égalité demeurera hors de portée.